Crise du logement et DPE : une anomalie qui aggrave les inégalités sociales et environnementales.
Dans une lettre adressée à Valérie Létard, ministre du Logement, l’association PNC-France alerte sur un problème majeur lié à la réglementation du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ce système, essentiel pour évaluer la consommation d’énergie des logements et leurs émissions de gaz à effet de serre, serait basé sur des coefficients obsolètes qui pénalisent injustement les logements chauffés à l’électricité, une énergie pourtant bas carbone grâce au nucléaire.
Le président de PNC-France, Bernard Accoyer, dénonce une situation paradoxale : les logements chauffés au gaz, plus émetteurs de CO₂, sont avantagés dans le calcul du DPE par rapport à ceux utilisant l’électricité. Cette incohérence résulte de règles datant d’une époque où la sortie du nucléaire était envisagée, mais qui aujourd’hui nuisent à plus de 8 millions de logements électriques, dont 600 000 ne peuvent plus être mis en location.
Cette réglementation accentue la crise du logement, pénalise les propriétaires et encourage indirectement l’utilisation de combustibles fossiles, allant à l’encontre des objectifs climatiques de la France. L’association appelle à une révision urgente du DPE pour baser son évaluation sur l’énergie finale consommée, et ainsi mieux refléter les performances environnementales réelles des logements.
Pour en savoir plus sur les revendications de PNC-France et les enjeux de cette réforme, découvrez la lettre complète adressée à la ministre du Logement.