Dans un nouveau courrier adressé cette fois au ministre de l’Industrie et de l’Énergie Marc Ferracci, l’association PNC-France renouvelle sa vive inquiétude face au projet de Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3), qu’elle juge irrationnel, précipité, et contraire à l’intérêt national.
Au cœur de cette alerte : la poursuite d’investissements massifs dans les énergies renouvelables intermittentes (ENRi) — éolien et photovoltaïque — alors même que la France dispose déjà d’une surcapacité de production électrique, en grande partie décarbonée grâce au nucléaire et à l’hydraulique.
PNC-France s’appuie notamment sur les travaux de Jean-Luc Salanave, professeur à Centrale Paris, qui développe dans le rapport « Stop ou Encore ? » douze arguments solides en faveur d’un moratoire immédiat sur les aides aux ENRi.
L’association dénonce :
- Un coût économique exorbitant pour des résultats climatiques discutables ;
- Une facture électrique en forte hausse pour les ménages ;
- Une désorganisation du marché électrique au détriment du nucléaire ;
- Une dépendance accrue aux importations de matériaux stratégiques ;
- Et une perte de souveraineté énergétique, accentuée par des choix influencés selon elle par des logiques idéologiques ou des pressions extérieures.
Elle appelle le ministre à attendre les résultats d’une étude rigoureuse confiée à RTE, avant de poursuivre tout nouvel engagement financier dans ces filières. Elle recommande également de recentrer les investissements sur des énergies réellement décarbonées, pilotables, souveraines et efficaces, telles que le nucléaire, la géothermie, la biomasse ou le solaire thermique.
Dans un contexte de crise budgétaire et de tensions politiques, PNC-France exhorte le gouvernement à privilégier la rationalité scientifique à la stratégie politicienne. Elle se tient prête à contribuer, avec ses experts, à la réorientation de la politique énergétique nationale.
Pour découvrir les arguments détaillés et les propositions concrètes de PNC-France, consultez la lettre complète et le rapport Stop ou Encore ? En lien ci-dessous.


