Dans une lettre adressée à la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, l’association PNC-France, présidée par Bernard Accoyer, appelle à une révision en profondeur du projet de Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3). Loin des débats idéologiques qui ont agité l’Assemblée nationale, PNC-France plaide pour une approche fondée sur la science, l’intérêt général et la rationalité économique.
Le cœur de leur demande : un moratoire sur les investissements dans les énergies renouvelables intermittentes (ENRi), à savoir l’éolien et le photovoltaïque, en attendant les conclusions d’une étude indépendante confiée à RTE et pilotée avec rigueur. Selon l’association, ces technologies — massivement subventionnées depuis 15 ans à hauteur de 150 milliards d’euros — n’ont pas démontré leur utilité climatique, ni leur rentabilité, ni leur complémentarité avec le nucléaire, pourtant pilier du modèle électrique français.
PNC-France dénonce une politique énergétique coûteuse, inefficace et idéologisée, qui fait exploser les factures, affaiblit la souveraineté énergétique et met en péril les finances publiques, sans véritable bénéfice pour le climat. L’association s’appuie notamment sur l’analyse du professeur Jean-Luc Salanave, auteur du rapport « Stop ou encore ? », qui liste douze raisons factuelles justifiant l’arrêt immédiat des aides aux ENRi.
L’association conclut en appelant les parlementaires à « mettre fin à la récréation » énergétique, à renouer avec l’excellence française dans le domaine nucléaire et à refonder une stratégie alignée sur les objectifs climatiques, industriels et économiques du pays.
Pour découvrir les arguments détaillés et les propositions concrètes de PNC-France, consultez la lettre complète et le rapport Stop ou Encore ? En lien ci-dessous.


