Les électeurs vous ont qualifié le 10 avril dernier, pour participer au second tour de l’élection présidentielle. Si le scrutin vous est favorable le 24 avril, vous aurez à gérer de graves problèmes nationaux et internationaux, parmi ceux-ci, une crise énergétique lourde et durable qui frappe l’Europe et la France. Elle affecte le pouvoir d’achat des ménages, leur confort, mais aussi la compétitivité de notre économie en mal de réindustrialisation.
Face au dérèglement climatique, un consensus porte à limiter autant que possible le recours aux énergies fossiles, et à électrifier au maximum tous les usages. Mais le constat est évident : Les politiques menées jusqu’à présent, y compris lors du dernier quinquennat, ont ainsi conduit à un triple échec : fragilisation de notre approvisionnement en électricité, recours à une énergie fossile importée, le gaz (en partie russe), importations massives d’équipements (éoliennes, panneaux solaires, …). Plus grave encore, la France a adopté l’organisation du marché de l’électricité voulue par la Direction de la concurrence européenne, une organisation qui conduit à l’envolée du prix de l’électricité, sans lien avec notre réalité nationale…
